Lait maternel, laits animaux, laits végétaux

Le lait maternel

Saviez-vous que quelques heures après l’accouchement, commence la sécrétion du colostrum, une substance jaunâtre qui est produite par le corps de la maman du 1er au 6ème jour. C’est un véritable concentré de protéines et d’immunoglobulines (anticorps ou stimulants du système immunitaire) qui renferme plusieurs facteurs de croissance. Un véritable cadeau  de la mère qui transmet à son enfant son immunité acquise. La meilleure immunité observée chez les nouveau-nés nourris au sein plutôt qu’au biberon est attribuée au colostrum. Le colostrum humain a un profil biochimique très particulier. Il est pauvre en lactose et en lipides, car l’intestin du nourrisson ne contient pas encore les enzymes nécessaires à leur digestion. Par contre, il est très riche en sels minéraux, en protéines et en oligosaccharides. Un merveilleux trésor naturel offert par la mère au nouveau-né.

Entre le 6ème et le 14ème jour, survient alors le lait de transition. Le lait mature quant à lui survient après le 14ème jour. 2 à 3 jours après la naissance, ce fabuleux colostrum se transforme en lait. Il constitue un aliment complet, parfaitement équilibré et conçu pour les besoins organiques du bébé. Cet aliment à lui seul, apporte au nourrisson et à l’enfant en bas âge tout ce dont il a besoin pour vivre et grandir harmonieusement. En effet, la composition du lait mature varie. Au cours de la tétée, la sécrétion lactée, diluée au début, s’épaissit progressivement et la concentration lipidique quadruple. Cette modification est prévue pour réguler l’appétit du nourrisson. Au cours de la journée, la concentration en lipides du lait maternel varie.

Elle augmente entre 6 et 10 h du matin et elle s’appauvrit la nuit. Durant les mois de lactation, certaines substances décroissent progressivement, alors que d’autres augmentent. Le lait s’adapte ainsi de manière idéale aux besoins et à la croissance du bébé et du jeune enfant. Aucun lait industriel ne peut s’adapter avec une telle précision en répondant aussi parfaitement à la loi de l’offre et de la demande. Car bien évidemment, plus bébé tète, plus il y a du lait ! Vous aurez donc compris que le lait maternel doit rester l’aliment à privilégier pour le petit enfant de moins de 3 ans. Si l’allaitement est impossible, afin d’éviter les problèmes de santé éventuels liés au lait de vache, il est plus que préférable et aisé de s’orienter vers des laits végétaux en variant les origines.

Qu’en est-il des laits animaux ?

Dans nos pays dits « développés », la vache est réellement l’animal que l’on élève le plus couramment pour la production de lait. Il n’en est rien en Asie et en Afrique où l’on trouve 80% du total des élevages caprins. Il faut savoir que c’est la chèvre qui nourrit le plus grand nombre de personnes sur la planète. Le lait de chèvre a la réputation d’être plus sain et plus digeste que celui de vache. Le lait de brebis serait légèrement plus sucré, plus fin au goût, encore plus léger et plus digeste que le lait de chèvre.

A travers le monde, on consomme aussi le lait d’autres animaux.

Mais chaque lait répond aux besoins spécifiques de l’espèce qui le produit. Chacune des molécules du lait est au service d’un projet spécifique propre à l’espèce en question. Il ne faut jamais perdre de vue qu’un lait fabriqué par une femelle animale présente une spécificité biologique et physiologique par rapport à cette espèce animale.

Ce lait parfaitement adapté à l’organisme et aux besoins du petit de cette espèce-là, ne l’est vraisemblablement pas aussi idéalement pour les autres espèces. La première aberration est donc de croire que le lait d’une espèce s’adapte à une autre sans occasionner aucune perturbations.

Pourtant, même le lait de substitution le plus couramment utilisé est bien celui de la vache. Or la taille de l’animal est très éloignée de la nôtre.

Finalement, le lait de vache est il bon pour nous?

Le lait de vache est fait pour le veau qui doit tripler son poids en trois mois et que lorsqu’il aura des dents, ira brouter l’herbe des prés. Alors que nous nous allons le consommer pendant toute une vie…

Lorsque nous allons absorber ce lait, il va se transformer en une solution acide qui va brûler tous nos minéraux.

« Tous les plus grands consommateurs de produits laitiers sont les plus grands déminéralisés ».

Pour ma part, le lait animal est donc à éviter chez l’adulte comme chez l’enfant. Ce n’est pas un aliment prévu pour l’humain !  Il constitue un aliment très acidifiant pour l’organisme humain au même titre que les protéines animales d’ailleurs.

Quelles vont être les conséquences?

L’acidité tissulaire est un facteur qui aggrave énormément les problèmes de décalcification, d’ostéoporose, de déminéralisation et l’ensemble des problèmes de types inflammatoires. Nous parlerons aussi de toutes les maladies douloureuses, musculo-articulaires, mais encore de perte de cheveux, de nervosité, d’irritabilité, de colères, de règles douloureuses, etc…

N’oubliez pas que lorsque vous consommez un verre de lait d’origine animale, non seulement vous acidifiez considérablement votre corps mais vous absorbez également les contaminants de ce lait tels que : antibiotiques, vaccins, hormones… employés dans l’élevage !

Et les laits végétaux dans tout ça alors ?

Élaboré à base d’eau et d’extraits végétaux, le lait végétal doit son nom à son aspect laiteux proche de celui du lait de vache. Riches en protéines végétales, ils ne contiennent pas de cholestérol. Par contre, on y trouve des phytostérols. Ces petites molécules d’acides gras appartiennent à la famille des stérols et présentent des qualités nutritionnelles intéressantes. Contrairement aux produits animaux qui ont tendance à faire augmenter le taux de cholestérol, les phytostérols ont la faculté de le diminuer.

Quels laits végétaux choisir ?

Les laits végétaux seront choisis en fonction de vos goûts ou en raison de problème d’intolérance ou d’allergie. D’origines diverses, ils sont tous sans gluten. Ils sont naturellement riches en minéraux, en vitamines et en acides gras insaturés qui leur procurent un effet  préventif sur l’ensemble du système cardiovasculaire. Leurs bons acides gras les rendent très digestes.

Il existe de nombreuses sortes de laits végétaux et chacun trouvera celui qui sera le mieux adapté à ses besoins ou à ses goûts. Il existe du lait de noix, d’amande, de noisette, de coco, etc…  

Rien de telle que de faire son propre lait végétal car non seulement il présente des qualités nutritionnelles intéressantes mais il est aussi intéressant d’un point de vue financier. Il est peu couteux…

Les laits végétaux que vous trouverez en boites dans le commerce sont eux aussi à proscrire. Ils contiennent des conservateurs, ont été eux aussi chauffés et sont donc morts.

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