Quel système digestif avons-nous ?

Selon plusieurs études, depuis de nombreuses années, il semblerait que ce soit le régime végétarien qui soit le plus adapté à la physiologie organique de l’homme. En effet, notre métabolisme se rapproche des animaux frugivores tropicaux et non pas des carnivores.

Notre système digestif est un système digestif de frugivore exactement semblable à celui des grands singes desquels nous descendons. Comme nous, ces animaux ont des intestins très longs et de petits reins faibles prévus pour digérer les récoltes de la cueillette, les fruits, les feuilles et les racines, le tout cru !

Et pourtant rien n’empêche ces grands singes d’atteindre la taille adulte et une masse musculaire de près de 200 kilos.

Les végétaux 

Les végétaux représentent le premier maillon de la chaîne alimentaire. Ils captent directement l’énergie des photons et des grains de lumière grâce au mécanisme de photosynthèse.

C’est en consommant beaucoup de fruits et légumes crus que nous pouvons bénéficier le plus directement, et le plus efficacement, de cette énergie cosmique puisque nous nous plaçons alors, en deuxième position de cette chaîne. En nous orientant vers une alimentation d’origine biologique et crue, nous éliminons les toxiques (pesticides) et les dénaturations alimentaires.

Par contre, si nous mangeons beaucoup de viande ou de poisson, nous ne serons que le troisième ou quatrième maillon de cette chaîne. En consommant des animaux, qui ont eux-mêmes consommé directement des végétaux ou d’autres animaux, nous rajoutons encore un ou deux maillons supplémentaires à ce cycle de transmission et de captation de l’énergie. Nous rajoutons également des toxiques qui s’accumulent au fur et à mesure que nous montons dans la chaîne alimentaire.

Comme dans tous processus naturels, au plus les intermédiaires et les transformations sont nombreux entre l’origine du produit et son usage ultime, au moins ce produit sera pur, efficace et puissant.

Du cru pour une meilleure santé

Ne craignez donc pas d’opter pour une alimentation totalement crue. Un appareil digestif en bon état et bien équilibré ne permet à aucun parasite ou bactérie de s’installer. Par contre, ce risque est plus facilement couru par les mangeurs d’aliments cuits.

Et même s’il y a soi-disant plus de chances d’attraper un parasite en adoptant une alimentation crue, il y a par contre beaucoup moins de chance de développer un cancer, les maladies dégénératives ou cardio-vasculaires.

Retrouvez de l’énergie !

Inévitablement, le niveau le plus élevé d’énergie nous est fourni par les aliments crus.

L’alimentation crue augmente le potentiel bioélectrique du corps humain et permet donc une meilleure circulation de l’énergie vitale (propriété inhérente aux tissus vivants). Cette énergie « immatérielle » provient directement de l’énergie rayonnante du soleil et se dépose sur les fruits et les plantes par photosynthèse.

Les aliments crus, biologiques et « biogéniques » sont porteurs et donneurs de vie, de vitamines, d’oligo-éléments. Porteurs d’énergie (par leurs liaisons chimiques à haut potentiel énergétique), les aliments crus sont parfaitement adaptés à la vie et à la santé humaine. Il est donc conseillé de manger cru le plus souvent possible afin de conserver toute l’énergie des fruits, des légumes, des graines germées et des huiles.

Pourquoi commencer les repas par des crudités ?

L’idéal est de commencer le repas par une crudité afin de réduire l’impact des aliments cuits et d’apporter d’emblée les micronutriments, les vitamines et les oligo-éléments essentiels. Rappelons que les vitamines et minéraux sont les catalyseurs des enzymes. Les enzymes elles-mêmes sont à l’origine de l’ensemble des réactions chimiques de notre métabolisme.

Puisque notre organisme ne peut les synthétiser, il faut absolument les puiser dans une alimentation riche et non dénaturée. Au plus les molécules sont transformées, au moins notre organisme les reconnaîtra et au moins il les assimilera.

Les allergies sont de plus en plus nombreuses. Cela vient en partie du fait de cette alimentation complètement dénaturée dont le corps ne reconnaît plus les apports. Ces molécules sont alors considérées comme étrangères et notre système immunitaire est prévu pour éliminer les corps étrangers. C’est cela qui déclenche la réaction allergique et inflammatoire.

En revenant à une alimentation « originelle », nous réduisons la probabilité de déclencher de telles réactions physiologiques.

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Et le cuit dans tout ça ?

Pour information, dans les années 1930 à l’Institut de Chimie clinique de Lausanne, Paul Kouchakoff entreprend une recherche.

Cette recherche pose le postulat que l’organisme considère les aliments cuits comme étant des envahisseurs nocifs. Et l’organisme ferait de son mieux pour éliminer ces substances totalement étrangères.

Qu’est ce que ça veut dire ?

En termes simples, dès qu’une nourriture cuite pénètre dans le tube digestif, des globules blancs (les leucocytes, défenseurs de l’organisme) se précipitent vers le lieu de l’invasion (les intestins). Ce phénomène s’appelle « leucocytose digestive ».

Jusqu’au travail de Kouchakoff, on pensait que ceci était une réaction « normale » à l’ingestion de toute nourriture, mais Kouchakoff découvre que ce phénomène ne se produit pas lorsqu’on consomme des aliments crus.

Ce qui est intéressant, c’est que cette leucocytose ne se produit pas si vous consommez un aliment cru avant d’absorber un aliment cuit.

Quelles sont les conséquences ?

Les conséquences de la leucocytose sont les suivantes : chaque fois que les globules blancs se précipitent vers les intestins pour s’occuper de la nourriture cuite, les défenses du reste du corps sont amoindries.

Ces alertes continuelles réitérées trois fois par jour année après année produisent un surmenage considérable du système immunitaire et à long terme son déséquilibre. L’ingestion d’aliments crus permet de garder les globules blancs en réserve et libres pour d’autres tâches. En évitant au corps cet effort répétitif, on préserve l’efficacité et la réactivité du système immunitaire.

La cuisson

La cuisson fait partie intégrante de nos habitudes alimentaires occidentales, à un point tel qu’elle nous semble tout à fait banale et sans conséquence. Ce n’est pourtant pas le cas puisqu’elle aboutit à une transformation profonde des aliments.

Tous les modes de cuisson connus, à la vapeur, sous pression, au four, à l’étouffée, dans la cendre, au gril, à la broche, par ébullition ou encore au four à micro-ondes, ont chacune des conséquences spécifiques, variables et plus ou moins nocives.

L’élévation thermique

Toute cuisson occasionne une élévation thermique obtenue par agitation des molécules de l’aliment. Cette élévation de température est toujours induite de l’extérieur et par un ustensile qui contient l’aliment.

Cette élévation thermique n’est rien d’autre qu’une agitation des molécules. Ces molécules s’entrechoquent, se brisent et s’accrochent au hasard les unes aux autres ou à d’autres molécules formant ainsi de nouvelles combinaisons aux structures très complexes. Ces organisations chimiques complexes sont inconnues dans la nature.

Dès qu’il y a cuisson et combinaison de différents aliments cuits, il y a formation par exemple de molécules de Maillard. Ces molécules ne sont pas reconnues physiologiquement par l’organisme humain et ne sont donc pas métabolisées. Décrétées comme étrangères et donc potentiellement pathogènes, elles déclenchent la leucocytose. Chaque fois qu’une molécule sucrée rencontre une protéine, il y a réaction de Maillard. Et cela ne manque pas dans nos cuisines !

Les réactions

Dès qu’il y a élévation de la température, les sucres se polymérisent, les huiles s’oxydent, se polymérisent et se cyclisent d’autant plus aisément qu’elles sont insaturées. C’est pourquoi il vaut mieux éviter de chauffer les huiles de tournesol, de maïs, de colza, riches en acides gras insaturés.

Des isomères se forment ; or nos enzymes n’agissent que sur la substance originelle et naturelle, et non sur l’isomère dont la structure chimique diffère et n’est pas reconnue par le corps.

Les aliments sont dévitalisés sur le plan vibratoire. Un aliment cuit ne présente presque aucun rayonnement énergétique. Tout ce qui est cuit est donc mort ! Ce phénomène a été mesuré par le procédé de cristallisation sensible et par l’électrophotographie Kirlian.

Les conséquences

Plus la cuisson est longue et effectuée à haute température, plus la destruction des catalyseurs et des nutriments est importante.

– À partir de 50 °C, il y a une destruction de certaines enzymes

– À partir de 60 °C, il y a destruction de la vitamine C

– À partir de 80 à 90 °C, il y a destruction des vitamines B et E

– À 100 °C, il y a précipitation des sels minéraux et des oligo-éléments par floculation intercellulaire. Ces éléments deviennent inassimilables et peuvent déclencher des réactions inflammatoires et allergiques.

– À partir de 100 °C, il y a oxydation des vitamines liposolubles A et D, qui deviennent alors toxiques

– À 120 °C, il y a destruction des vitamines restantes (B2, E, PP), puis dissociation des lipides jusqu’au goudron et au benzopyrène (fumées des huiles). Ces résidus de cuisson sont très toxiques et sont considérés comme cancérigènes.

Conclusions sur les modes de cuissons

– Privilégiez les cuissons courtes (« al dente ») à l’étouffée ou à la vapeur. Elles évitent la destruction des vitamines et la dénaturation des aliments. Elles ne nécessitent pas l’ajout de matières grasses et sont applicables à tous types d’aliments.

– En cas d’utilisation de corps gras pour cuire, préférez l’huile d’olive ou d’arachide que vous ne laisserez jamais fumer (ils se dénaturent seulement à partir de 210 °C et 220 °C). Pratiquez une cuisson à température et à durée minimales en utilisant un couvercle ou un wok.

– Evitez la fameuse « casserole à pression ». Les températures y sont vite trop élevées, ce qui détruit la plupart des vitamines.

– Les cuissons prolongées et à grande eau favorisent la déperdition en vitamines et en minéraux.

– Les fritures, grillades, barbecues (c’est pourtant si gai en été et entre amis) génèrent des substances ou des fumées toxiques (benzopyrène).

Plus vous vous dirigerez vers une alimentation vivante, plus vous gagnerez en vitalité.